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Ça y est, nous y sommes ! par Philippe Chavaroche
lundi 23 janvier 2012, par
Ça y est, nous y sommes !
Le député UMP et président du groupe d’études parlementaires sur l’autisme Daniel
Fasquelle a déposé vendredi à l’Assemblée une "Proposition de loi visant l’arrêt des
pratiques psychanalytiques dans l’accompagnement des personnes autistes, la
généralisation des méthodes éducatives et comportementales, et la réaffectation des
financements existants à ces méthodes".(Lire le texte de la proposition sur le blog du
député Daniel Fasquelle)
La psychanalyse est jugée toxique comme un médicament frelaté et prescrit à tort. Mais il y a une
différence de taille, la psychanalyse n’est pas une substance chimique, ce sont des idées, une
manière de penser l’homme fut-il autiste... alors, soyons clairs, il s’agit bien d’interdire une pensée,
un courant d’idées, une forme de théorisation accusée de "pervertir" l’approche de ces personnes et
de promouvoir une pensée unique, celle du comportementalisme, seule jugée recevable et "pure" ...
bien sûr d’abord pour les autistes mais ensuite, pourquoi pas pour les autres, psychotiques,
névrosés... mais voyons ces termes mêmes seront bientôt interdits car ils sont « freudiens »... ! Ça
rappelle quand même un petit livre paru il y a quelques années, « Matins bruns » où, après
l’extermination des chats commandée par les "scientifiques de l’État National", sont ensuite menacés
les chiens qui ne sont pas bruns..
C’est bien ce qu’on nous dit, la pensée (enfin une certaine pensée non conforme !) c’est du poison
donc faut l’interdire !
Cette proposition rappelle aussi de sombres moments ou d’autres courants d’idées se sont
vu interdire pour les mêmes raisons visant à « purifier » la pensée : la franc-maçonnerie, le
communisme et bien sûr le judaïsme... A quand l’interdiction des ouvrages de Freud ou
Lacan dans les bibliothèques, l’interdiction de publier des livres sur cette démarche
théorique et la condamnation de ses auteurs et bien sûr la destruction par le feu en place
publique de ces ouvrages ? En arrivera-t-on comme aux USA, dans certains états, où les
théories de l’évolution de Darwin sont en passe d’être interdites au profit des théories
créationnistes ?
Notons aussi que parmi les professionnels s’inspirant des théories psychanalytiques dans
leur travail auprès des autistes figurent de très nombreux agents de la fonction publique,
parmi lesquels des professeurs de médecine reconnus et nommés par l’état. Interdire la
psychanalyse irait-il jusqu’à leur interdire d’exercer leur profession comme on l’a connu à
d’autres époques pour des fonctionnaires représentant d’idées jugées elles-aussi
subversives et "impures"... ?
Peut-être en arrivera-t-on aussi à marquer d’un signe distinctif à la peinture les cabinets
des psychanalystes en ville !
Et pour moi qui, comme beaucoup, me réfère aux théories psychanalytiques dans mon
travail de supervision d’équipe accompagnant des autistes... y aura-t-il auprès de moi un
commissaire de la police anti-psychanalyse chargé de veiller à ce que je ne propage pas
la « peste » (comme l’appelait d’ailleurs de façon sans doute prémonitoire Freud lui-
même !) ou serais-je dénoncé par lettre anonyme auprès du « service des activités
anticomportementalistes » pour avoir convoqué tel ou tel concept interdit ?
Et comme les vieux démons reviennent toujours sur les lieux de leurs crimes, la
psychanalyse est accusée de « pomper » l’argent des gens honnêtes en captant la
majeure partie des moyens financiers alloués à l’autisme, peut-être avec ses doigts
« crochus » !
Interdire la psychanalyse qui n’est qu’un des outils théoriques de la psychiatrie (parmi d’autres dans
lesquels figurent la neurologie, la biologie, la pharmacologie...) ne vise-t-il pas à interdire plus
précisément la psychiatrie, ce que des groupes de pression comme l’Église de Scientologie
s’emploient depuis très longtemps à promouvoir, on connait sur ce sujet les positions de ses plus
célèbres représentants, notamment Tom Cruise !
Voilà... nous y sommes... en Hongrie on taxe les chiens qui ne sont pas de race hongroise... à quand
leur interdiction ?
Messages
1. Ça y est, nous y sommes ! par Philippe Chavaroche, 24 janvier 2012, 08:51, par Pere Castor
Vous n’avez rien trouvé de mieux pour défendre vos idées, que la victimisation et la diabolisation de vos adversaires ? On retombe dans les caricatures habituelles, parents = comportementalistes = nazis.
Surtout, continuez comme ça, ne changez rien, ne vous remettez pas en question, n’allez pas voir comment travaillent les autres pays et ne vous demandez pas pour quelles raisons ils permettent à bien plus de leurs autistes à progresser et devenir plus autonomes, tout ça sans packing.
Au lieu de traiter des députés de suppots du fascisme, vous devriez sérieusement réfléchir à vos pratiques. Ce n’est pas parce que vous êtes animés de bonnes intentions que vous n’êtes pas profondément dans l’erreur.
1. Ça y est, nous y sommes ! par Philippe Chavaroche, 29 janvier 2012, 21:37, par maxime d’antuono
C’est inouï ..la question n’est pas de savoir si telle ou telle méthode est bonne ou mauvaise ..le danger se situe du coté d’un obscurantisme digne de l’inquisition. Pensée unique, discours unique qui fait vérité et disparition des autres discours d’opposition.. bravo et vive le moyen âge.. et si de politiciens mono neuronaux s’en mêlent.....
sombre avenir dans le passé
2. Ça y est, nous y sommes ! par Philippe Chavaroche, 24 janvier 2012, 11:05, par S. Wojciechowski
Comme je l’ai martelé sur certains forums de parents d’enfants avec autisme, je trouve que c’est un très mauvais projet de loi, et ce quand bien même je suis un farouche adversaire des prises en charge psychanalytiques pour les autistes.
Mes raisons sont les suivantes.
Tout d’abord, il me semble que se contenter d’interdire quelque chose, ce n’est jamais très bon. J’aurais préféré un texte plus positif insistant sur le droit des familles à choisir l’approche thérapeutique et éducative concernant leur enfant, avec pour corollaire un remboursement par la sécu des prises en charge ABA (ce qui n’est malheureusement pas le cas actuellement... faut-il le rappeler, à la grande différence des hospitalisations en HdJ pourtant plus onéreuses). J’aurais également préféré que ce texte inscrive clairement le droit des parents à refuser de manière constructive le type de prise en charge préconisé par le pédopsy ayant posé le diagnostic, sans pour autant s’exposer à des poursuites judiciaires pour défaut de soin (car c’est malheureusement encore beaucoup trop courant... à cause des psychanalystes, on ne le dira jamais assez).
Mais surtout, je pense qu’interdire la prise en charge psychodynamique de l’autisme va avoir pour effet pervers que beaucoup de psychiatres vont s’interdire par principe de poser des diagnostics d’autisme. Trop souvent, ils sont déjà réticents à le faire et je crains que ce problème de l’errance diagnosticale ne fasse que s’aggraver à cause d’un texte aussi mal balancé. Plus grave que cela, cela va amener les psychiatres d’orientation psychanalytique à se replier sur eux-mêmes et à percevoir tout ce qui vient du monde extérieur comme une agression, au lieu de comprendre que nos revendications visent surtout à ce qu’ils prennent conscience de la nécessité de sortir de leur erreur.
Monsieur Chavaroche, vous nous donnez une parfaite illustration de ce dernier point, et ce n’est sûrement pas en nous traitant de nazis que vous allez arriver à quoi que ce soit de constructif, pas même pour votre porte-feuille.
Alors un peu de dignité, que diable... et sortez nous des argumentations plus fouillées et plus intelligentes que cela : vous en avez parfaitement les moyens intellectuels, je n’en doute pas une seconde.
1. Ça y est, nous y sommes ! par Philippe Chavaroche, 24 janvier 2012, 20:27, par philippe chavaroche
Madame ou Monsieur
Je vous laisse la responsabilité du terme « nazis » que, vous l’aurez sans doute noté, je n’ai pas employé. (j’adresse la même remarque à un autre intervenant de ce forum qui emploie le même terme.) Le processus que je décris, certes dans sa crudité, n’est pas l’apanage de ce régime, il a existé et existe encore aux quatre coins de la planète, en France bien sûr (et sous un gouvernement français), mais aussi aux Etats-Unis par exemple sous le « macarthysme ». N’est-il pas en train de s’installer sous nos yeux en Hongrie ?
Je reconnais que le débat d’idées puisse exister même s’il tourne parfois au « combat » d’idées... où peut-être toutes les armes ne sont pas permises (quelle « Convention de Genève » pour réguler cette guerre ?)... le site de Michel Balat qui nous accueille en est la preuve et nous ne pouvons que l’en remercier.
Mais nous assistons à un saut qualitatif par la promulgation d’une loi (si elle est votée) visant à interdire une pensée, des idées. Cela veut dire que l’appareil d’état met alors au service de cette loi pour la faire respecter sa police et sa justice.. sinon que serait dans un état de droit une loi dont l’application ne serait pas contrôlée et sanctionnée. Cette loi devra prévoir, comme c’est la règle, des peines financières ou d’emprisonnement en cas de non respect.
C’est là que je m’interroge... comment l’état s’y prendra-t-il pour assurer ce contrôle ?
Je vous laisse juge d’envisager une réponse.
Ce que nous savons, c’est que chaque fois dans l’histoire qu’un état s’est lancé dans ce genre d’aventure visant à instaurer une « police des consciences » ça s’est plutôt mal terminé !
Avec mes plus sincères salutations
2. Ça y est, nous y sommes ! par Philippe Chavaroche, 25 janvier 2012, 08:49, par Pere Castor
Monsieur Chavaroche
Très sincèrement, si la psychiatrie française avait fait sa mue comme ailleurs, au moins dans le domaine de l’autisme, et que les prises en charge utiles aux autistes avaient été généralisées, si celles qui ne servent à rien de l’aveu même de leurs promoteurs avaient été abandonnés, si on n’avait pas tenté une sorte de fuite en avant en tentant de remettre au gout du jour des techniques des années 60 avec le packing, si on avait écouté et entendu les autistes, leurs familles, et leurs associations, peut-être n’en serions nous pas la aujourd’hui. Peut-être lesdites associations, et pas seulement la Némésis de Mr Delion, n’auraient-elles pas eu besoin d’appeler au secours les pouvoirs politiques et judiciaires pour tenter d’obliger le pouvoir médical à entendre raison.
Le remède est peut-être dangereux et difficile à mettre en oeuvre, je vous l’accorde, mais quel choix vous et vos confrères avez vous laissé ?
3. Ça y est, nous y sommes ! par Philippe Chavaroche, 25 janvier 2012, 10:49, par Stéphane Wojciechowski
Quiconque a un minimum de culture historique sait très bien à quoi vous faites référence en évoquant le triptyque "communisme, franc-maçonnerie judaïsme". Ne prenez donc pas des airs de vierge effarouchée : cela ne fait qu’aggraver votre cas, dans le sens où vous donnez l’impression de ne même pas assumer vos propos.
Pour ma part, je ne suis même pas pour mettre les livres de psychanalyse au pilon. Pour moi la psychanalyse est une philosophie au même titre que le zoroastrisme, l’existentialisme ou le nihilisme. A ce titre, elle fait partie de la culture et doit être enseignée en faculté de philosophie... et non de psychologie, de médecine ou de sciences de l’éducation.
Encore une fois, je vous le dis encore : je suis contre ce projet de loi... avant tout parce qu’il est inapplicable (vous le dites vous-même implicitement).
Pour moi, ce texte est l’oeuvre d’un démagogue qui a fait le calcul rapide que parmi les électeurs (dans sa circonscription, comme dans la France entière), il y avait plus de parents d’enfants autistes que de psychanalystes. Alors il fait un peu de ramdam en ce début d’année électorale. Très franchement, je serais très étonné que ce texte passe car il pose beaucoup de problèmes et n’en résout aucun (pas même celui du packing qui continuerait de se pratiquer le plus ouvertement du monde, je n’en doute pas un instant).
Cela étant dit, vous devriez prendre ce genre d’initiative malheureuse comme un sérieux avertissement de la part d’un pouvoir politique dont le travail est justement de répondre de l’utilisation des deniers publics. Il est en effet grand temps que vous apportiez la preuve que la psychanalyse donne des résultats pour les autistes.
Le fait est que les psychanalystes n’ont strictement rien démontré en la matière et à mon avis personnel, ils ne sont pas près d’y arriver.
4. Ça y est, nous y sommes ! par Philippe Chavaroche, 25 janvier 2012, 13:41, par philippe chavaroche
Cher Monsieur
En matière de culture historique, les persécutions contre les juifs, les communistes et les francs-maçons se sont développées sous de très nombreux régimes soit de manière groupée, soit de manière séparée. Si vous pensez que je fais référence au nazisme en les associant, c’est que vous pratiquez l’art de la connotation au plus haut niveau ! Bravo ! Quand au terme de "vierge éffarouchée" pour me qualifier, j’avoue que je n’y aurais pas pensé ! Bravo une seconde fois pour votre sens de l’humour !
Avec mes sincères salutations
PS : ceci est le dernier message que je poste sur ce forum suite à mon texte "ça y est nous y sommes !"
3. Ça y est, nous y sommes ! par Philippe Chavaroche, 24 janvier 2012, 11:16, par Valère HACQUIN
Non Monsieur, la père que je suis, convaincu des méthodes comportementalistes, ne vous dénoncerait pas pour votre pratique, un jour illégale,de la psychanalyse.
Par contre, je n’hésiterai pas à déposer plainte contre vous pour non-assistance à personne en danger. A ce sujet, les premiers à avoir dégainer l’arme judiciaire sont vos éminents confrères qui ont brillamment démontrés toutes leurs qualités et compétences sur l’autisme dans le fabuleux documentaire de Madame Sophie Robert (puisque vous vous inquiétez de la censure !).
4. Ça y est, nous y sommes ! par Philippe Chavaroche, 25 janvier 2012, 01:11, par Sébastien
Quand je vous ai lu, j’ai cru que c’était de la science fiction. Je suis allé voir la proposition de loi et je me suis bien aperçu bien de la réalité. Daniel Fasquelle propose bien d’interdire les pratiques d’inspiration psychanalytique sous toutes ses formes dans les lieux qui accueillent et soignent les êtres souffrant des différentes formes du spectre autistique.
Je comprends bien votre colère et la partage parce que cette loi réactive des conflits, des antagonismes qui n’ont pas lieu d’être face à la souffrance psychique. Cette loi nie tous les pouvoirs de négociation, de dialogue, de partage. Elle déshumanise toute l’institution médicale. On a l’impression que les soignants n’existent pas. Ils se transforment en charlatans qui profitent des enfants.
On a un discours politique bien clivé. D’une part, nous avons les gentils thérapeutes comportementalistes qui sont attaqués par les méchants analystes. D’autre part, voici venir le temps des assassins : une communauté psychanalytique obsolète refusant les progrès de la civilisation et ose reste dans les murs de l’institution. J’espère que l’assemblé nationale fera son travail salvateur de dégonfler un peu tout « ça ».
On ne peut pas rester sur son archipel idéologique, il est nécessaire, de mettre les choses en perspectives, « regarder à travers » et créer des ponts, pour capter la sauvagerie des pulsions, la haine et l’angoisse…pour se perdre dans ce labyrinthe infini de l’âme humaine, pour se trouver un jour, se retrouver tous ensemble, uni dans la grande chaîne de l’Eros pour briser les chaînes de l’aliénation mentale. La psychanalyse a encore son rôle à jouer dans l’aventure du déshumain.
5. Ça y est, nous y sommes ! par Philippe Chavaroche, 25 janvier 2012, 23:39, par jean29
Le dépôt d’une proposition de loi par un seul député s’apparente à une simple pétition de principe. Cela aurait été différent si la proposition de loi avait été déposée par le groupe parlementaire qui s’est constitué. C’est vrai que cette proposition de loi est un excellent épouvantail.
Je suis pour la liberté d’enseigner et de faire des colloques sur la conception psychanalytique de l’autisme.
Si les professionnels disent généralement maintenant - en tout cas leurs porte-paroles autorisés - qu’il faut collaborer avec les parents, leur première exigence devrait consister à permettre aux parents de donner un consentement aux soins et de déterminer la "prise en charge" après discussion.
Or, il y a des obstacles financiers et institutionnels à permettre aux parents d’exercer leurs responsabilités. Le financement des prises en charge est fait par la société. L’utilisation de ce financement au mieux ne peut être déterminé par les professionnels seuls : c’est une question sociale, et donc politique. Elle ne se résout pas par le recours à la science pure, mais elle implique un rapport de forces, une analyse politique. Dans les problèmes sanitaires, il y a bien à un moment un arbitrage,qui est préparé par des administrations et des techniciens, mais qui ne se résume pas à leurs avis.
La formation des professionnels sur le "socle commun de compétences" (HAS, janvier 2010) : cela fait partie du plan autisme, mais elle n’a pas encore commencé. Il faut que des moyens financiers soient dégagés pour que ces formations aient lieu. Ce sont des décisions politiques. Vous trouverez peut-être qu’il s’agit de "pensée unique", mais je ne vois pas comment avancer sinon.
Même chose pour toutes les techniques de communication alternative, PECS, Makaton. Trouvez-vous normal que des professionnels spécialisés en pédopsychiatrie ne les utilisent pas ? Faute d’argent paraît-il, de moyens, de temps ... Que le financement de structures par la société soit lié à l’utilisation effective de ces méthodes, c’est nécessaire.
Si les parents privilégient la scolarisation en milieu ordinaire, cela implique une redistribution des moyens vers l’éducation nationale. Et sans doute un redéploiement des hôpitaux de jour vers des SESSAD, qui peuvent accompagner de façon intéressante. C’est à prendre en compte, même si çà se heurte à des résistances au changement, pour des raisons de confort de vie ou idéologiques.
6. Ça y est, nous y sommes ! par Philippe Chavaroche, 26 janvier 2012, 14:40, par Ivica Uhrikova
C’est triste et scandaleux à la fois, la proposition du député. Pourquoi personne ne dévie-t-il le débat vers les causes de cette maladie "nouvelle" ? Pourquoi les diagnostics autistiques et ADHDistes ne cessent d’augmenter ? Vous ne faites qu’introduire le poison pure dans les muscles et ensuite dans le sang de vos propres enfants à travers les nouvelles vaccinations, très souvent polyvalentes qui causent des dégâts importants au niveau cérébral et neurologique. Si les parents pensent que la fièvre et quelques rougeurs autour de la piqûre sont les seuls effets indésirables des vaccins promus, ils ont tort. Bien souvent les parents s’en remettent lorsqu’il est trop tard et leurs enfants bien portants jusque là "choppent" le diabètes, un eczéma atopique ou bien une maladie d’origine neurologique qui fait qu’ils ne parlent plus ou bien sont très agités et ne peuvent pas se concentrer. La mort, elle aussi, fait partie des effets indisérables de certains vaccins, tous figurants dans les instructions du médicament. Le business pharmaceutique ne demande que ça. Vendre le poison et ensuite guérir ce que ce dernier a causé. Ouvrez vous yeux et focalisez vous sur les thérapeutiques aux Etats Unis, le géant pharmaceutique, où un enfant sur 10 est bombé des médicaments visant guérir son autisme ou syndrome AHDH. La politique est corrompue, les familles américaines pauvres reçoivent des taxes familiales de 700 dollars lorsqu’au moins un de leurs enfants est diagnostiqué autiste ou ADHD. Ces enfants prennent chaque matin une pilule pour devenir "légume" afin qu’ils ne soient pas trop bruyants à l’école. En bref, les entreprises pharmacologiques font du lobbying auprès des politiques qui à leur tours rendent obligatoire des dizaines des vaccins qui ont pour effet de diverses maladies. Vous voyez bien la suite. L’état paye la famille pour que l’enfant devienne un lapin expérimental avalant son traitement chimique. C’est ça que M. député demande pour la France ? Droguer nos enfants et les faire dresser comme des singes "opérants" ? C’est la honte pour la France, c’est la honte pour le monde entier.
1. Ça y est, nous y sommes ! par Philippe Chavaroche, 26 janvier 2012, 15:45, par Pere Castor
Tiens Mr Balat je vois que même votre site finit par recevoir la visite des anti-vaccins. Je me permets une petite mise en garde : sous des dehors anti-médicaments qui ne peuvent que plaire aux psychanalystes, se dissimulent la plupart du temps des personnes téléguidées par l’église de scientologie, qui combat la psychiatrie comme la psychanalyse. Ne vous y laissez pas prendre.
Vous pouvez en discuter avec Mr Hochmann, il lui arrive de parcourir certains forums où ces gens sont très actifs et il pourra certainement vous en dire plus. Sinon voyez par exemple ce site :
http://www.anti-scientologie.ch/ccdh-canada.htm
Bref, publiez ce commentaire ou pas, à vous de voir, mais ces gens ne sont pas vos amis même si leur discours peut vous sembler séduisant. Je préfère vous prévenir.
2. Ça y est, nous y sommes ! par Philippe Chavaroche, 28 janvier 2012, 23:33, par Elagabale
Ok, je confirme Père Castor, la CCDH est belm et bien une vitrine-émanation de l’église de scientologie..
Bien cordialement..
7. Ça y est, nous y sommes ! par Philippe Chavaroche, 28 août 2012, 15:59, par Nicolas
La pensée unique a été celle de la psychanalyse pendant près d’un siècle, et encore aujourd’hui, la pensée, tellement normative, psychanalytique, imprègne notre culture et l’esprit de chacun... Je suis pour ma part pour que la justice reconnaisse la psychanalyse comme une escroquerie, et bien audelà de la question de l’autisme. Lisez ou relisez "l’anti-oedipe" et "mille plateaux" de Deleuze et Guattari, pour la renaissance d’une approche analytique...