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Colloque du GAIRPS 24/25/11/12 à l’IUFM de Perpignan
mercredi 26 septembre 2012, par
Comment penser avec l’hypothèse de inconscient les formations
et les processus dont le groupe est le lieu ?
Le GAIRPS (Groupe d’Analyse en institution et de Recherches
en Psychologie Sociale) créé en 1971, a aujourd’hui O ans d’une
existence ininterrompue vouée à l’analyse des effets, phénomènes
et processus de groupe. Ses membres titulaires (psychanalystes
et analystes de groupe) ainsi que ses autres membres venant
d’horizons professionnels différents, travaillent dans les domaines
de la psychothérapie psychanalytique de groupe et de l’intervention
dans le champ institutionnel (régulations, supervisions d’équipes,
analyse de pratiques professionnelles) selon les perspectives
ouvertes et définies par les Théories psychanalytiques de
groupe. Organisme de Recherche et de Formation de praticiens
à l’Analyse de groupe, le GAIRPS, depuis l’origine, soumet son
propre fonctionnement groupai à l’analyse de ce que la situation
pluri-subjective mobilise et donne à voir ici des manifestations
excentriques de l’inconscient.
Cette tâche (par delà la contingence de tous projets manifestes)
nous a permis de repérer comment et combien chacun, à sa
manière, - y compris la plus modeste -, contribue, à travers la
problématique singulière qui l’anime, à l’élaboration conjointe
d’un nouvel espace de pensée et d’une méthodologie originale
et congruente.
Revenir sur nos origines pour penser notre parcours, revisiter notre
histoire pour comprendre notre cheminement et sa logique interne
corrélée à sa dynamique groupale, sont une manière de s’interroger
sur ce que signifie penser dans le groupe" et sur les conséquences
méthodologiques inscrites dans ce nouvel espace épistémologique
où se mêlent, dans des "hiérarchies enchevêtrées l’intra-psychique,
l’intersubjectif, le groupai, l’institutionnel, etc. C’est aussi prendre
la mesure de ce qui de l’invisible (refoulé, occulté, dénié, forclos,
voire encrypté) se met en scène et se figure dans le théâtre de la
rencontre jusque dans les marges ou les coulisses du cadre.
Qu’en est-il de ce nouvel objet de connaissance qui se révèle dans
les groupes à partir de nos questionnements et de la méthodologie
qui oriente et définit nos pratiques ? En quoi nous révèle-t-elle une
autre approche insolite de l’appréhension des manifestations de
l’inconscient ? Que recouvre ce sentiment d’avoir co-construit et
défini un territoire d’analyse hétérodoxe sur les bords, dans les
marges, à la frontière ?