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DEFENSE DE BERNARD GOLSE par Pierre Delion
mercredi 15 juillet 2009, par
KING versus PACKING
DEFENSE DE BERNARD GOLSE
par Pierre Delion
Juillet 2009
Il n’aura pas fallu attendre longtemps après la réponse claire et nette — il n’y aura pas de moratoire ni d’interdiction ; le packing peut être utilisé dans certaines indications avec les enfants autiste — de Roselyne Bachelot, ministre de la Santé à la demande d’une association réclamant un moratoire visant à interdire le packing en France, pour constater une fois encore la stratégie et les tactiques utilisées par ce groupe de pression en la matière, d’autant que le discours de la secrétaire d’Etat au handicap avait pu les faire espérer : c’est maintenant Bernard Golse qui est la cible visée par ces personnes qui ont résolument besoin de la haine comme moteur de leurs actions revendicatives et surtout expansionnistes.
On l’a compris désormais, il suffit d’attaquer une personne représentative de la pédopsychiatrie en répandant à son sujet des propos calomnieux et disqualifiants visant à déstabiliser la réputation dont elle bénéficie auprès d’une large population de professionnels voire de parents sous le couvert de citations tronquées et sorties de leur contexte. La technique vaut aussi bien pour décrédibiliser l’adversaire en extrayant de ses écrits des phrases qui sont manipulées et détournées de leur sens originel pour servir le but poursuivi, que pour obtenir des soi-disant appuis de scientifiques de renommée nationale ou internationale, démontrant à l’envi que la science, appelée sans cesse à la rescousse n’est qu’un prétexte idéologique et non une praxis profondément enracinée dans la pensée même de ceux qui la convoquent sans vergogne, et en tirent une arrogance de droit divin. Or la science médicale n’est pas une religion à laquelle on se réfère comme à un dogme, c’est une démarche en constante évolution qui nécessite de prendre les risques de soumettre les observations de sa clinique à des hypothèses dont il faut vérifier la cohérence logique dans un cadre éthique instauré par les personnes qui en ont la charge.
Et si les attaques ne suffisent pas, c’est l’intimidation qui vient compléter les techniques de désinformation citées précédemment. On vous menace de plaintes, d’instruction de dossiers chez un juge d’une chambre parisienne, les doubles du courrier que vous recevez sont adressés non seulement au Président de la République et à un ensemble de personnes importantes, mais également à un nombre considérable de personnes qui vont relayer ces déclarations d’importance dans leurs circuits propres, si possible en séduisant les médias. La rumeur se répand, gonfle et finalement, comme la voix populaire le dit, il en restera toujours quelque chose. Et c’est important pour déstabiliser la cause de celui qu’on attaque, car non seulement il peut être sali dans sa réputation, ses recherches, son œuvre sociale, mais de plus, il peut craindre les ennuis judiciaires. Pourquoi me direz vous ? Eh bien parce que les pédopsychiatres et l’ensemble des praticiens de la relation humaine (pédagogues, soignants, éducateurs…) basent leur exercice professionnel sur des éléments qui sont certains comme ceux que la démarche scientifique permet d’intégrer dans nos pratiques, mais beaucoup aussi sur d’autres qui le sont moins. Ce sont alors notre modestie et notre humilité qui nous permettent de progresser. La désinformation et l’intimidation viennent rencontrer ces parts imparfaites de nos réflexions et de nos pratiques et toutes les personnes attaquées jusqu’à présent ont évidemment été touchées par de telles tactiques de sabotages, aux antipodes de ce qu’il faudrait utiliser dans le champ des troubles envahissants du développement, à savoir la pensée intégrative. La stratégie générale a pour seul but d’amener les victimes à penser qu’ils doivent abandonner leur position et renoncer à leurs hypothèses antérieures. Je le dis tout de go : surtout n’en faites rien. La discussion nécessaire aujourd’hui consiste à réunir autour de « la table des négociations » les différentes parties en présence et à essayer d’articuler les points de vue pour déboucher sur des pratiques permettant d’intégrer les éléments nécessaires au dispositif pour cet enfant-là, sachant que pour un autre enfant, le dispositif sera sans doute différent, et à en accepter l’augure.
Alors que l’association en question ne veut absolument pas négocier les articulations, mais supprimer l’adversaire.
Or là, il s’agit de Bernard Golse. Et Bernard Golse n’est pas n’importe qui, c’est le meilleur d’entre nous. Combien de soignants de la pédopsychiatrie a-t-il formé, soit par ses enseignements oraux soit par ses très nombreux et réputés écrits ? Nul ne saurait le dire, mais son importance est considérable pour nous tous, car il a un sens de la synthèse comme peu de personnes aujourd’hui. A ce titre nous avons absolument besoin de lui, puisqu’il s’agit précisément de pédopsychiatrie intégrative, et qu’il ne suffit pas de la décréter, encore faut-il la réussir. Et vouloir le disqualifier ou l’intimider est aussi ridicule qu’inefficace. Cela n’aboutira qu’à discréditer ceux qui en sont les auteurs. Quant aux attaques en rapport avec ses travaux sur la dépression du bébé, elles montrent à quel point lire les écrits d’un scientifique, fût-il pédopsychiatre, n’est pas suffisant pour en extraire la substantifique moelle, et pouvoir juger avec pertinence du problème important soulevé par le diagnostic différentiel entre autisme précoce et dépression du bébé. Il s’agit là d’un des enjeux majeurs de la psychiatrie du bébé. Et ce n’est pas en maniant sans cesse l’incantation suivant laquelle l’autisme ne serait pas une pathologie psychiatrique que cela fera avancer le problème. J’en profite pour rappeler à ce propos que les troubles envahissants du développement font partie des classifications internationales des maladies mentales, qui ne précisent pas s’il s’agit d’une maladie neurologique, génétique, ou psychique : ce n’est pas leur rôle de le faire.
Enfin, là encore l’intimidation, déclarer tout à trac que de nombreux parents se plaignent de telles ou telles difficultés rencontrées avec un praticien comme Bernard Golse est un procédé calomniateur, car de deux choses l’une : soit c’est vrai et dans mon expérience cela donne lieu à une explication directe avec les personnes intéressées, soit c’est un ressenti qui ne peut faire l’objet que de supputations et d’avis contradictoires puisqu’il s’agit de relations humaines. Dans les deux cas, Bernard Golse a montré à de nombreuses reprises qu’il savait avoir le courage et l’honnêteté intellectuelle nécessaires. Mais ceux qui le connaissent savent aussi qu’il peut être modeste et humble quand il le faut.
On ne peut pas tous être parfaits comme le souhaite le Roi de nos détracteurs : King versus packing ?
Je souhaite ardemment que Bernard Golse ne soit pas entamé par ces basses manœuvres et continue de tous nous représenter comme il fait depuis longtemps.
Messages
1. Lettre ouverte à Pierre Delion : suite, 15 juillet 2009, 08:40, par Pere Castor
Mr Delion
Je vous ai posé une question il y a 10 jours environ sur ce même site, peut-être ne l’avez vous pas vue, aussi je la repose ici en vous donnant les liens pertinents :
[http://www.michel-balat.fr/spip.php?article622#forum301]
[http://www.michel-balat.fr/spip.php?article622#forum306]
En deux mots :
Vous professez vouloir unir les courants en matière d’autisme, en associant la psychanalyse et ses pratiques décriées par Léa pour Samy, avec les approches éducatives comme le PECS, l’ABA ou le TEACCH. Du coup je suis très surpris de ne trouver aucun article de votre part, ici ou ailleurs, ni aucun livre, sur ces méthodes, ou sur l’articulation de ces méthodes avec le packing par exemple.
Par exemple, je serais vivement intéressé par un article de votre part sur l’utilisation du TEACCH ou de l’ABA en hopital de jour. Vous avez justement créé "Les Mosaiques" dans ce but me semble-t’il. J’aimerais apprendre entre autres, combien d’heures de prise en charge éducative les enfants peuvent avoir chaque semaine. J’aimerais savoir comment tout cela est articulé avec la scolarisation en milieu ordinaire, pour les enfants pour qui cela est possible.
Pour l’instant, sur ce sujet vous êtes assez silencieux. Pourquoi ne pas donner plus d’informations, plus de détails, sur votre conception de la prise en charge éducative des enfants autistes ?
Vous avez pris ici la défense de Bernard Golse, ce qui ne m’étonne pas. mais cela constitue de votre part un écrit de plus dans la défense du "soin" de la mouvance psychanalytique. Je n’ai toujours aucun écrit détaillé de votre part, à part quelques bonnes intentions, qui explique précisément comment vous envisagez le volet "éducatif" de la prise en charge des enfants autistes, et comment vous articulez ce volet éducatif avec le volet "soins".
Je vous remercie de prendre un peu de temps pour apporter aux parents concernés quelques éclaircissements là-dessus. Si vous n’avez que peu de temps en ce moment, ce que je comprendrais très bien, pouvez-vous au moins confirmer que vous avez bien lu ce petit message, et nous dire a peu près quand vous comptez y répondre ?
Merci d’avance
perecastor31@yahoo.fr
1. emploi du temps d’UN enfant en 2004, 16 juillet 2009, 06:51, par maman poule 59
mon fils a été pris en charge par "Mosaiques", et si cela vous intéresse tant , je vais vous donner son "emploi du temps" avec des horairesà l’âge de 3 ans, en 2004 si c’est cela qui vous passionne ! Mais sachez que pas 1 enfant n’avait la même prise en charge exactement ! C’est du "sur mesure" et non du "copier coller" ( technique que vous maitriser magnifiquement avec les textes des autres) .
lundi : séance de 3/4 d’heure psychomotricité en CMPP
mardi matin : école maternelle avec soutien de l’instit de l’Hdj
mardi après midi : classe avec l’instit de "Mosaiques", avec un peu de Teacch
mercredi : 3/4 d’heure d’orthophoniste
jeudi matin : prises en charge éducative avec d’autres enfants, durant lesquelles ils faisaient diverses sorties, ils allaient notamment au marché de Wazemmes
jeudi après midi : classe à "Mosaiques"
vendredi : 3/4 d’heure psychomotricité en CMPP
samedi matin : école maternelle
samedi après midi : psychomotricité en groupe
Les transports étant effectués à chaque fois par moi même : je le trouvais trop jeune pour l’engouffrer dans un taxi et cela me permettait un contact et une relation toute particulière avec les équipes...tous ces petits temps informels qui font beaucoup...........mais ça Monsieur, cela ne se quantifie pas
2. emploi du temps d’UN enfant en 2004, 16 juillet 2009, 09:38, par Pere Castor
Bonjour mamanpoule
De quel "copier-coller" parlez-vous ? Et pourquoi cette agressivité dès qu’on pose une question un tant soit peu précise ?
Par ailleurs je suis très conscient de la nécessité d’individualiser la prise en charge, croyez le bien. Mais puisqu’on poste sur ce site un témoignage sur un enfant packé, puis témoignage d’un parent insatisfait de l’ABA, et que Mr Delion professe vouloir rassembler les courants éducatifs et psychanalytiques, je ne vois pas ce qui empêcherait qu’il nous donne des éclaircissements sur ce sujet.
D’ailleurs je vous remercie de vos éclaircissements à vous. Mais quand vous dites "un peu de TEACCH" ça mériterait d’être développé ; ainsi est-ce qu’un PEP-R est effectué tous les ans au minimum pour évaluer les domaines à travailler et remettre à jour le programme éducatif de l’enfant ? Que signifie "un peu" ? Est-ce une prise en charge individuelle en un-pour-un, ou pas ?
Le TEACCH, l’ABA, sont des méthodes éducatives rigoureuses et à individualiser à chaque enfant. Il y a peu de professionnels vraiment formés en France, du fait du peu de formations universitaires existantes, vous devez le savoir. Par contre il y a pléthore de gens qui font un stage ou deux pendant une semaine et disent ensuite "faire de l’ABA" ou "faire du TEACCH", ce qui conduit beaucoup de parents à des désillusions quand ils s’aperçoivent un jour du peu de formation de leurs intervenants.
Donc dire "mon enfant fait un peu de TEACCH" n’est pas suffisant pour se faire une idée. Mais c’est normal de la part d’un parent. C’est pour ça que j’aimerais bien des explications détaillées de Mr Delion, parce que comme je l’ai déjà dit ici même, il a beaucoup écrit sur le packing, mais je n’ai rien trouvé dans ses écrits (livres ou sites web) sur l’approche éducative telle qu’il l’envisage.
3. emploi du temps d’UN enfant en 2004, 16 juillet 2009, 13:07, par maman poule 59
Un peu de Teacch cela signifie de façon non intégriste, avec un espace individuel adapté ( box),des outils visuels adapté, structuration du temps et de l’espace....mais vous connaissez cela ...
Concernant le PEP : mon fils a bénéficié d’un PEP-R à "Mosaiques", ainsi que l’année suivante dans un autre Hopital de jour dans lequel il a poursuivi sa prise en charge suite à un déménagement, avec établissement du projet individualisé inspiré des émergences du PEP-R, dans le même état d’esprit intégratif, avec aussi intervention de l’Institut de l’Hdj à l’école maternelle, et séances de sport hebdomadaires en milieu ordinaire avec éduc de l’Hdj.
4. emploi du temps d’UN enfant en 2004, 16 juillet 2009, 16:20, par Pere Castor
Permettez moi de m’étonner de l’expression "intégriste", la psychologue TEACCH de mon fils n’est pas une ayatollah. Je vous remercie de votre réponse même si elle ne m’éclaire pas beaucoup. Vous parlez de projet individualisé "inspiré" du PEP, avec un "état d’esprit intégratif", je ne comprends pas trop de quoi il retourne.
Et je reste sur ma faim, concernant Mr Delion qui n’a pas semble-t’il envie de me répondre, c’est dommage.
Pour vous donner à mon tour l’exemple de mon fils :
chaque année il passe un PEP-R, un test de Griffiths, et un test de Vineland, pour actualiser son programme éducatif individuel
il bénéficie chaque semaine de 2 séances d’orthophonie (30’ qui vont passer à 40’ bientôt, car il a grandi et progressé)
également 2 séances hebdo de psychomotricité (30’ passant aussi à 40’ à la rentrée)
deux séances éducatives de 2h chacune, au départ individuelles, maintenant une en individuel et l’autre en petit groupe de 3 enfants de niveaux de développement homogènes ; ces prise en charge intègrent de l’ABA et du TEACCH selon les besoins révélés par les évaluations annuelles
3 matinées d’école cette année en petite section (on va doubler le temps scolaire l’année prochaine en MS).
La prise en charge éducative est principalement basée TEACCH, mais comprend plus d’ABA surtout au début des prise en charge (initiation de la communication, des demandes, gestion des comportements à problème).
La psychologue TEACCH intervient aussi à l’école surtout en début d’année, et ensuite si le besoin s’en fait sentir.
Mon fils a bien progressé avec ce niveau de prise en charge ; en moyenne section la psychologue a jugé qu’il n’était pas nécessaire d’augmenter le temps de prise en charge mais bien de mettre le paquet sur le temps d’école.
2. DEFENSE DE BERNARD GOLSE par Pierre Delion, 27 juillet 2009, 20:27, par Jean29
Pierre Delion soutient Bernard Golse : c’est un scoop ...
Je rigole : ils sont cités tous les deux comme les "meilleurs spécialistes de l’autisme" par un groupe de psy "réfractaires" qui tiennent mordicus aux origines psychiques de l’autisme et qui les soupçonnent de compromission avec les ennemis.
Je suis plus intrigué par ce passage :
Je l’avais entendu dire que l’autisme était lié à la dépression maternelle post-maternité "souvent inaperçue". J’ai entendu dire récemment que la dépression infantile serait diagnostiquée à la place de la "dysharmonie évolutive" pour "échapper" aux recommandations officielles sur le diagnostic précoce.
Je ne savais pas qu’il y avait une discussion (diagnostic différentiel) sur le sujet. Pourquoi pas ? Cela devrait pouvoir être tranché : l’autisme ne se "guérit" pas, la dépression peut disparaitre. S’il s’agit d’autisme, des compensations peuvent intervenir, pour limiter les conséquences dans la société actuelle (société des neurotypiques majoritaires).
3. DEFENSE DE BERNARD GOLSE par Pierre Delion, 8 août 2009, 22:23, par Jean29
Conclusion de l’intervention de B. Golse dans un colloque récent :
Cela me semble une conclsion moins "ouverte" que l’article : Sur ABA et TEACCH, par Mileen Janssens
Voir en ligne : Colloque pédopsychiatrie - fin de l’intervention de B. Golse
1. DEFENSE DE BERNARD GOLSE par Pierre Delion, 9 août 2009, 11:14, par m.j.
Toutes les explications qu’on essaie de donner ici et qu’on adapte à l’ « outil forum » sont par la force des choses partielles et trop simples, ainsi que les tentatives de mettre ici en lien psychanalyse et éducation.
Le surplus de la psychanalyse est qu’elle part d’une théorie de la vie psychique à partir de laquelle elle essaie de comprendre pourquoi la vie psychique de l’enfant autiste ne se développe pas comme d’habitude (je ne parle pas de causes, mais de processus et de dynamique) et comment on peut éventuellement infléchir une évolution qui se dramatise de plus en plus si rien n’est fait, ou qui - si on "abandonne les enfants malades mentaux à des [seules] techniques réadaptatrices et éducatrices simplistes" - peut mener à quelque chose comme un self artificiel comme on peut lire dans le très beau roman policier Eye contact de Cammie Mc Govern (Mère d’un enfant autiste, cfr son website "whole children").
Dans son livre « The autistic child. Language development through behavior modification », Lovaas , à la p. 119, écrit comment il était déçu : « We hoped again and again that we would stumble upon a construct which, once the child mastered it, would lead to a sudden step forward (…). There were no sudden awakenings. There seemed to be no large internal organization. Would it not have been nice if the child had said : “Now that I can speak well, I see how I have been very sick, but now I am well.” No one said that.”
Mais il y a des méthodes éducatifs qui ne sont "pas simplistes", avec un soubassement théorique (concernant le développement des "cognitions" et des émotions) compatibles à la psychanalyse et v.v. (p.e. Hobson ou Trevarthen : "Hobson demonstrates that a hard-wired emotional connection is crucial for an infant to start the process of intersubjective learning")
Voir en ligne : Peter Hobson - autism - Wikipedia
2. DEFENSE DE BERNARD GOLSE par Pierre Delion, 9 août 2009, 12:10, par m.j.
pour les anglophiles ou -phones : un DVD est en vente d’un congrès intéressant (Los angeles, 2006) : l’information par internet peut être le début.
Intervenants : Trevarthen, Danon-Boileau, Muratori et d’autres
Voir en ligne : International Conference On Signs of Autism in Infants : Recognition and Early Intervention
3. DEFENSE DE BERNARD GOLSE par Pierre Delion, 9 août 2009, 19:07, par K. Belano
C’est très éloquent, merci Jean pour cette information.
En parlant d’éthique, Mr Golse ferait mieux de citer l’avis du comité d’éthique sur la situation du soin à l’autisme en France, il est mieux habilité que lui à juger en la matière.
4. DEFENSE DE BERNARD GOLSE par Pierre Delion, 9 août 2009, 21:28, par Jean29
Bine que je ne sois pas à l’aise avec l’anglais, mais en utilisant Google, j’ai commencé à parcourir des articles de Cammie Mc Govern. Je me retrouve pour commencer dans le fait qu’il ne faut pas espérer de "guérison" miraculeuse, y compris avec ABA ou Son-Rise.
A vrai dire, c’est la première chose qui m’a été dite par une amie : "mais c’est croire qu’ils ne guériront pas !" ... Elle visait les interprétations de l’autisme comme handicap, alors qu’en tant que psychanalyste, elle pensait que l’autisme se guérissait.
Je suis intéressé pour savoir (en français ...) sur quelles bases la détection de l’autisme est possible avant un an. Je ne parle pas de signes, mais de diagnostic. Cependant, si nous sommes d’accord que le diagnostic précoce est nécessaire et utile, la question ne me semble pas de savoir s’il se fait à 6 mois, un an, 18 mois ou 4 ans, mais ce qui est fait pour pallier à ce handicap. Plus l’intervention est précoce et adaptée, plus elle peut être efficace, non ?