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Histoire de l’A.C.S.M. d’ANGERS

samedi 23 septembre 2006

Histoire de l’A.C.S.M. d’ANGERS

M. ALAPETITE

Retracer l’histoire de l’Association Culturelle au secteur II puis celle de l’A.C.S.M. c’est 25 ans d’histoire dans laquelle je suis engagée, de façon individuelle mais aussi et surtout collective.

Après avoir fait, pendant mes études d’infirmière 2 stages au secteur II et 1 stage au secteur III j’ai choisi de travailler au secteur II, les 2 secteurs étant dans le mouvement de la Psychothérapie Institutionnelle.

Au printemps 1977, des membres de l’équipe organisent à la Maison pour Tous la projection du film « 1 gélule 3 fois par jour » suivie d’un débat où se retrouvent des membres de Vie Libre, de la FNMIP (Fédération Nationale des Malades Infirmes et Paralysés, de la CSCV (Confédération Syndicale du Cadre de Vie), du SMG (Syndicat de Médecine Générale), le médecin de PMI (Protection Maternelle et Infantile) ainsi que des habitants du quartier. Il est question au cours de la discussion de l’utilisation de la chimiothérapie, de son intérêt et de ses abus. Les participants décident avant de se quitter de créer un « collectif santé ».

D’autres soirées autour de films débats rassembleront de nombreuses personnes impliquées autour de ce sujet : « ce gamin-là » de F. DELIGNY, « Eléphant Man » de David LINCH, « Fou à délier », etc...

Une commission santé mentale est créée, une permanence voit le jour dans les locaux du centre social. Un membre de l’équipe est sollicité pour siéger au conseil d’administration de l’association soins santé, association loi 1901 gérant des centres de soins sur Angers et ses environs.

Le groupe « santé mentale et alcoolisme » se réunit toutes les semaines, des malades y participent, le journal de l’union des associations lui ouvre ses colonnes.

De son côté, le « groupe petite enfance » auquel se rallie le secteur de pédopsychiatrie anime de riches débats.

Parallèlement se constitue un organe de réflexion interne le groupe d’inter contrôle analytique que P. DELION définissait comme le lien où l’on peut aborder ce que la relation transférentielle peut déclencher sur nous ou sur les autres et qu’il convient de repérer pour pouvoir s’en servir comme d’un levier thérapeutique de la prise en charge du malade (in psychose toujours).
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