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Le pare-excitations (extraits de Freud et Lacan)
Utilisatiion d’extraits de l’Index thématique d’Alain Delrieu (Anthropos éd.)
mardi 25 juillet 2006, par
Le Reizschutz
Freud
Au-delà du Principe de plaisir (t.XV)
296-298 : si les excitations laissaient des traces durables dans le système Pc-Cs, ce système serait vite saturé ; "Le système Cs se caractériserait donc par cette particularité que le processus d’excitation ne laisse en lui (...) une modification permanente de ses éléments, mais qu’il se volatilise pour ainsi dire dans le phénomène du devenir-conscient". Il faut se représenter l’organisme vivant "comme une vésicule indifférenciée de substance stimulable". Cet organisme est "... en suspens au sein d’un monde extérieur chargé des énergies les plus fortes et serait anéanti par l’action des stimuli de celui-ci s’il n’était pourvu d’un pare-stimuli."
300 : contre les excitations extérieures il y a un pare-excitations mais non contre les excitations intérieures. D’où : "Premièrement, la prévalence sur tous les stimuli externes des sensations de plaisir et de déplaisir (...) deuxièmement, un comportement dirigé contre ces excitations internes qui entraînent une trop grande augmentation de déplaisir. Il en résultera un penchant à les traiter comme si elles n’agissaient pas de l’intérieur, mais au contraire de l’extérieur, pour pouvoir appliquer contre elles les moyens de défense du pare-stimuli. Telle est la provenance de la projection..."
300-301 "Celles des excitations venant de l’extérieur, assez fortes pour faire effraction dans le pare-stimuli, nous les appelons traumatiques. (...). Un événement comme le trauma externe provoquera à coup sûr une perturbation de grande envergure dans le fonctionnement énergétique de l’organisme et mettra en mouvement tous les moyens de défense."
303 "Nous constatons ainsi que l’apprêtement par l’angoisse, avec le surinvestissement des systèmes récepteurs, constitue la dernière ligne du pare-stimuli."
(...)