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Rhèmes d’amour
mercredi 15 juin 2005, par
Quelqu’un aime quelqu’un, une histoire d’amour, certes, mais une histoire de rhème, car tout cela peut varier. À l’infini ? C’est ce que nous nous proposons d’étudier. Nous supposons connue la base du maniement des graphes existentiels de C. S. Peirce. (Voir en annexe les éléments nécessaires).
Nous voudrions montrer une des utilisations possibles de la théorie des icônes chez Peirce. Pour cela, nous prenons quelques graphes, dont, bien entendu, la compréhension suppose une dimension de symbole, mais dont le traitement, lui, ne nécessite que la fonction iconique. C’est-à-dire que, indépendamment de la signification qui peut être donnée au(x) graphe(s), nous pouvons les manipuler comme des images, disons plutôt, dans la classification de Peirce, des diagrammes. Nous allons voir que ces opérations vont permettre de trouver un certain nombre de résultats systématiques, en particulier de montrer que le nombre de propositions simples, du type grammatical « sujet-verbe-complément d’objet direct », que l’on peut obtenir par négation de parties de la proposition d’origine est de 448, et ceci quelle que soit la proposition en question. Peut-être certaines d’entre elles, à telle ou telle occasion, n’auront aucun sens, mais il s’agit là de possibilités de propositions. Par contre les propositions ainsi obtenues sont, formellement, toutes distinctes. Bien entendu il était hors de question de les expliciter toutes, aussi nous n’avons donné la formulation que de certaines d’entre elles, au hasard.
Nous commençons par une étude préalable de propositions plus simples encore, à sujet et complément totalement indéfinis, et nous terminons par des propositions triadiques à sujets indéfinis, que nous traitons de la même façon.